Leyla Aubert

Aus Theaterlexikon - CH
Version vom 26. August 2022, 17:08 Uhr von Theater4 (Diskussion | Beiträge) (1 Version importiert)
(Unterschied) ← Nächstältere Version | Aktuelle Version (Unterschied) | Nächstjüngere Version → (Unterschied)
Zur Navigation springen Zur Suche springen

* 4.11.1934 Genève. ∞ Jean-Pierre Moriaud, comédien. Sœur de →Liliane Aubert.

Elle se forme à Paris chez Tania Balachova (1955-57), puis elle participe, en 1958, à la fondation du →Théâtre de Carouge où elle joue la belle Olivia dans La Nuit des Rois de Shakespeare, puis Felice dans Les Rustres de Goldoni, deux spectacles mis en scène par →François Simon, et tient aussi le rôle de Macha, l’une des Trois Sœurs de Tchekhov que réalise →Philippe Mentha. À Carouge, elle crée en français le rôle de Dona Belisa dans Don Juan ou l’Amour de la géométrie de →Max Frisch par Mentha (9.9.1959) et celui de Haïtang dans Le Cercle de craie de Klabund par Simon (12.11.1959). Elle joue ensuite au Hot Club pour le Théâtre poétique de →Richard Vachoux où elle est Camille dans On ne badine pas avec l’amour de Musset et Léonide (alias Phocion) dans Le Triomphe de l’amour de Marivaux (1960/61). À la →Comédie de Genève, Genève GE, elle tient le rôle-titre dans La Hobereaute de Jacques Audiberti pour →Édouard Nerval (1960). Avec →Charles Apothéloz, elle incarne Miranda dans Don Juan ou l’Amour de la géométrie de Frisch aux →Faux-Nez (1960) puis, au →Théâtre Municipal de Lausanne (TML), elle est Réa la fille de Romulus le Grand de →Friedrich Dürrenmatt (8.12.1960), Juliette dans Roméo et Juliette de Shakespeare (1962) et Mme Lina Rosier dans Les Physiciens de Dürrenmatt (11.12.1962). Dirigée par →Benno Besson, elle crée en français le rôle-titre de Sainte Jeanne des abattoirs de →Bertolt Brecht au TML (8.5.1962). Au →Nouveau Théâtre de Poche (NTP) pour Richard Vachoux, elle incarne Phénice, la confidente de Bérénice de Racine (1962), la suivante Colombine dans La Surprise de l’amour de Marivaux (1963), puis la Reine Rosemonde dans Ubu roi de Jarry (1963), Inès dans Huis clos de Sartre (1966), Lady Léocadie Clay, la mère, dans La Métaphysique d’un veau à deux têtes de Witkiewicz (30.10.1970), la tante Thérèse dans Les Méchants cuisiniers de Günter Grass (14.10.1971). Pour Serge Nicoloff, elle est Marthe dans L’Échange de Claudel (1964). Pour →André Faure, elle est Adèle dans Toi et tes nuages d’Éric Westphal (1973), Irina dans La Source de Marin Sorescu (17.10.1974) et Mme Linde dans Maison de poupée d’Ibsen (1975, 1982). Au NTP, après avoir mis en scène Victimes du devoir de Ionesco (1967), elle réalise Oh les beaux jours de Beckett et y joue Winnie (1968), puis amorce un cycle de réalisations personnelles d’auteurs contem­porains comme L’Été de Romain Weingarten (1968), L’Amant de Pinter (1972) et, au →Centre Dramatique de Lausanne, Zoo story d’Albee (1970), Un petit nid d’amour de Georges Michel (1973). Professeur d’interprétation au →Conservatoire de Genève dès 1967, elle est nommée doyenne de l’ÉSAD qu’elle dirige alors durant vingt-cinq ans (1974-99). Au cours de cette période, elle interprète, à la Comédie, la comtesse Geschwitz dans Lulu de →Frank Wedekind mise en scène par Henri Ronse (1977), puis pour Vachoux, elle est Léontine dans Le Triomphe de l’amour de Marivaux (1979). Après avoir tenu plus de septante rôles au théâtre et à la télévision, elle joue à nouveau dans des mises en scène de →Claude Stratz à la Comédie, où elle incarne Livia Palesani dans Chacun à son idée de Pirandello (1989), puis la Mère dans L’École des mères et Mme Argante dans Les Acteurs de bonne foi de Marivaux (1992).



Auteur: Éric Eigenmann



Source:

Eigenmann, Éric: Leyla Aubert, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 1, p. 89–90.

Normdaten

Vorlage:Normdaten