Pierre Byland

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*  6.10.1938 Buchs AG. ∞ Mareike Schnitker, comédienne.

Après s’être formé en Suisse à l’acrobatie et au piano, B. suit à Paris les cours de mime de Jacques Lecoq (1959-62). Celui-ci le produit ensuite dans plusieurs de ses spectacles dont L’Homme et l’Eau (1962), et le charge alors d’enseigner aussi dans son école (1964-76), où B. contribue notamment au développement des recherches sur le clown. Témoin de cet apport, son spectacle Le Concert (1964) annonce pour Lecoq l’évolution de l’art du mime vers un théâtre du geste et de l’image. Au théâtre, il se distingue dans des rôles virtuoses, souvent décalés, notamment sœur Inès, le jeune personnage muet dans Les Nonnes d’Eduardo Manet que crée Roger Blin au Théâtre de Poche-Montparnasse (5.5.1969). Antoine Vitez l’engage pour interpréter le rôle d’un clown musical, comme un joker commentateur ou perturbateur, introduit dans Le Précepteur de Lenz qu’il met en scène au Théâtre de l’Ouest parisien (1970). Serge Peyrat le dirige au Théâtre de la Ville dans Rintru pa trou tar hin! de François Billetdoux, où il joue le jeune Popaul (1971). B. se produit aussi au →Théâtre de Carouge, qui accueille notamment son spectacle de clowns, Les Assiettes, réalisé avec Philippe Gaulier (1972). Puis à la →Comédie de Genève, Genève GE, il joue Truffaldino dans L’Oiseau vert de Gozzi sous la direction de →Benno Besson (1982). Installé en Suisse depuis 1990, il est notamment à la Comédie de Genève, sous la direction de →Claude Stratz, le prince de Mantoue dans Fantasio de Musset, puis Bonhomme dans Monsieur Bonhomme et les Incendiaires de →Max Frisch (1995-2001), et Monsieur Palmiro dans Ce soir on improvise de Pirandello (1999). À Genève, on le voit aussi au →Nouveau Théâtre de Poche, Genève GE, où il tient le rôle de Hans, le père, dans Peepshow dans les Alpes de →Markus Köbeli, réalisé par Robert Bouvier (1998) et au →Théâtre Saint-Gervais, Genève GE où →Marcel Robert le dirige en solo dans Quelque chose sur le théâtre de William Shakespeare par un pauvre inculte citoyen du monde qui a joui du plaisir de le lire d’après →Ulrich Bräker (1998). Familier de la scène du →Théâtre Kléber-Méleau, Renens VD où il présente plusieurs de ses spectacles de clowns, il y joue aussi sous la direction de →Philippe Mentha, Grigori dans Capitaine Karagheuz de →Louis Gaulis (1997) et le capitaine en retraite Biederling dans L’Histoire du Prince Tandi ou le nouveau Menoza de Lenz (2002). Il réalise régulièrement depuis 1981, à l’enseigne de la →Compagnie Les Fusains, des spectacles de clowns avec Mareike Schnitker, tels que Confusion, notamment présenté en 1992 au →Théâtre du Grütli, Genève GE, Mélodames (1995), La Claque (1999), ou Homo stupidens (2001). Il poursuit en parallèle une intense activité pédagogique, axée sur la recherche par chacun de son propre clown. Il enseigne aussi l’art clownesque et forme des acteurs de cirque au Centre national des arts du cirque de Châlon-sur-Saône (1986-90).



Auteur: François Marin



Source:

Marin, François: Pierre Byland, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 1, p. 315–316.