Domenico Carli
* 8.11.1965 Barletta (I).
C. s’initie au théâtre avec →Gisèle Sallin, dont il suit l’enseignement au Conservatoire de Fribourg (1982-85). Établi à Lausanne, il exerce d’abord la profession de libraire, puis collabore avec Valeria Mainini à l’animation du cabaret littéraire Le Crachoir, à l’→Arsenic (1993-96) et signe ses premières mises en scène, notamment Une lettre de →Charles Ferdinand Ramuz au →CPO (1994) et Histoires minimales, avec →Alfonsina Shin Iglesias au →Théâtre-ensemble Chantier interdit de Vevey (1995). Il participe à Zéro et ses ombres, spectacle pour marionnettes de Dominique Bianchi, donné à la →Grange de Dorigny (1995), lieu où il revient à plusieurs reprises avec sa compagnie, Atelier C. Après avoir monté Le Village en flammes de Fassbinder (1996), il y réalise successivement La Reine Deirdre de →René Zahnd (21.4.1998), Notre mère de Pierre-Louis Péclat (9.3.1999), puis Calderón de Pasolini (2000). À Lausanne, il monte aussi Merlin de Michel Rio, sous l’Arche du Pont Bessières (1996) et participe à plusieurs éditions du →Festival de la Cité, Lausanne VD, où il dirige notamment la farce Un doigt d’amour d’après un conte napolitain de Giovanni Battista Basile (1998). Comme comédien, il joue notamment dans des réalisations d’→Armand Deladoey. Il interprète Clairon dans La vie est un songe de Calderón, sous l’Arche du Pont Bessières (1997), et le Médecin dans Tandis que j’agonise de Faulkner dans l’ancienne École de chimie de Lausanne (1999). Au cinéma, il interprète le prêtre dans Azzurro de Denis Rabaglia (1999) et joue dans Electric Baby Cleaner de Vincent Pappalardo (2000). Il écrit aussi pour le théâtre et le cinéma, dont sa pièce Kletka-cage, présentée à l’Espace Vannerie de Fribourg (1998).
Autrice: Sylvie Délèze