Michel Kullmann

Aus Theaterlexikon - CH
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*  15.1.1948 La Chaux-de-Fonds NE.

Après une formation d’instituteur à Neuchâtel, K. entre dans la troupe du →Théâtre Populaire Romand, et participe de 1971 à 1976 à toutes les réalisations, dont Le Dossier Antonio Salvi, création collective (25.3.1971). Mis en scène par →Charles Joris, il joue dans la création de la pièce de →Bernard Liègme Les Augustes (28.7.1972) et les réalisations de Gare au Corbu et Le Corbusier-Bâtisseur, montages de textes (5 et 7.10.1975). Ensuite, il entre au →Théâtre de Carouge-Atelier de Genève et, sous la direction de →François Rochaix, y interprète le Marchand Hook dans La Résistible Ascension d’Arturo Ui de →Bertolt Brecht (1976), le Major Brigg dans Sauvages de Christopher Hampton (1978), puis tient dans le cycle shakespearien les rôles de Richard ou de Bolingbroke en alternance avec →Jacques Michel dans Richard II (1980), et celui d’Henry V dans Henry IV (1981). Pour →Hervé Loichemol, il joue le Capitaine Soliony dans Les Trois Sœurs de Tchekhov (1977), puis il est le Maître de Dans le dos du maître d’→Orlando Beer (6.4.1979). À la →Comédie de Genève, il tient pour →Benno Besson, sous les masques de →Werner Strub, des rôles d’autorité parodique comme Pantalon dans L’Oiseau vert de Gozzi (1982-86), le Roi Claudius dans Hamlet de Shakespeare (1983), Géronte dans Le Médecin malgré lui de Molière (1985), le Soldat Uria Shelley dans Homme pour homme de Brecht (1989), puis à nouveau Pantalon dans Le Roi-Cerf de Carlo Gozzi, réalisé au Cado d’Orléans, puis à la Comédie de Genève et en tournée européenne (1997-2000). Au →Festival de la Bâtie, il crée en français La Contrebasse de Patrick Süskind (17.9.1987), spectacle qu’il reprend depuis lors périodiquement en tournée romande. Jouant dans le chœur d’On ne badine pas avec l’amour de Musset monté par Jean-Pierre Vincent à Sartrouville puis à la Comédie de Genève (1988), il rejoint ce metteur en scène au Théâtre des Amandiers de Nanterre où il tient régulièrement jusqu’en 1994/95 des rôles de porteur de parole comme le Messager dans Œdipe tyran ou le Choryphée dans Œdipe à Colone, de Sophocle. Il joue aussi pour Jean Jourdheuil dans Pietro Aretino à la Comédie de Genève (1985), puis en France dans Hamlet-machine de Heiner Müller au Festival d’Avignon (1991), dans Cabaret Valentin à la Maison de la culture 93, à Bobigny (1993/94) et à Nanterre, où il tient le rôle d’Arminius dans La Bataille d’Arminius de Kleist (1995). À la Comédie de Genève, il incarne pour →Claude Stratz, Philly Cullen dans Le Baladin du monde occidental de Synge (1993), puis le préfet Peter Stockmann dans Un ennemi du peuple d’Ibsen (1996). Au Théâtre de Carouge, il joue notamment le physicien Werner Heisenberg dans Copenhague de Michael Frayn réalisé par François Rochaix (2003) et interprète Auguste dans Cinna de Corneille que monte Loichemol (2004). Dès 1977, il met en scène Le Dossier de Rozewicz à Carouge (1977), puis Conversation chez les Stein sur Monsieur Goethe absent de Peter Hacks (1982), repris à Carouge vingt ans après (2002) et au →Théâtre du Grütli Des baleines de Heathcott Williams (1990). Après avoir joué notamment Oreste dans L’Orestie d’Eschyle montée par Rochaix en 1991 à Cernier, Moscou, et en Norvège à Bergen, il entretient des liens privilégiés avec les pays nordiques où il travaille régulièrement depuis 1992. À Carouge, il met en scène L’Ami riche de →Matthias Zschokke (2003).



Auteur: François Marin



Source:

Martin, François: Michel Kullmann, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 2, p. 1050, voir figure p. 1050.

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