Stéphanie Chuat
* 10.11.1970 Lausanne VD.
Après un passage à l’école de théâtre Diggelmann à Lausanne, au Conservatoire de Lausanne et à la →Scuola Teatro Dimitri, Verscio TI au Tessin, C. suit notamment un stage de clown et de bouffon avec Louis Gabbianelli à Paris en 1992 et un stage avec →Joël Jouanneau en 1996. Dès 1989, elle prend des cours de chant classique, tessiture mezzo-soprano. Au théâtre, elle joue dans Le Journal d’Anne Frank que met en scène →Dominique Catton au →Théâtre Am Stram Gram, Genève GE (1994), dans Le Mendiant et le chien mort de →Bertolt Brecht réalisé par Charles von Treskow au →Théâtre du Grütli, Genève GE, puis à Berlin (1995) et travaille à nouveau sous sa direction et celle de →Bernard Meister au Grütli pour Le Mandat de Nicolaï Erdman (1996). Elle joue et chante aussi dans L’Apothéose secrète d’Enzo Corman mise en scène par →François Marin au →Théâtre 2.21, Lausanne VD (1998) et dans La Vénus des Lavabos de Pedro Almodovar réalisé par →Gianni Schneider à la →Grange de Dorigny (1999). Au →Nouveau Théâtre de Poche, Genève GE et au →Théâtre Vidy-Lausanne, Lausanne VD, elle est la solide et pragmatique Brigitte, l’une des deux héroïnes des Amantes d’Elfriede Jelinek (2001-04). Avec la comédienne →Véronique Reymond, elle met sur pied plusieurs spectacles mêlant théâtre, musique, chansons comme Allô Chef, Ciel mes guirlandes, et le spectacle de rue Pas d’œufs sans nouilles (1991), puis Les Baladours (1992), Noces burlesques (1993), Swiss Dreams (1994), Mémé qui inclut le film de leur rencontre avec la vieille comédienne →Neige Dolsky (1997-99), Jardin public (2000).
Autrice: Caroline Rieder
Source:
Rieder, Caroline: Stéphanie Chuat, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 1, p. 383–384.