Alain Chevallier
* 12.9.1940 Genève, † 9.10.1999 Paris (F). Cousin de →Nicole Chevallier, marionnettiste.
Après de premiers essais de théâtre universitaire, C. suit les cours d’art dramatique du →Conservatoire de Genève. En 1958, il joue dans Les Femmes du bœuf d’Audiberti avec le Théâtre poétique de →Richard Vachoux. Il passe brièvement par le →Théâtre Populaire Romand, à La Chaux-de-Fonds, où il participe à Jeunesse 65 (1965). Il fréquente ensuite l’école du Centre dramatique de l’Est (1965-68) à Strasbourg, puis il joue dans la réalisation de Pas de pitié pour la dame de Dario Fo au Théâtre des Amandiers de Nanterre, mis en scène par Pierre Debauche (1969/70). Familier du Théâtre et du Café d’Edgar à Paris, il y réalise avec →Fernand Berset Deux Suisses au-dessus de tout soupçon, spectacle humoristique conçu à partir de textes de Romain Bouteille, →Émile Gardaz et →Lova Golovtchiner (1975-79). Il y crée par ailleurs le rôle de Roméo dans Le Roi de Sodome d’Arrabal, mis en scène par Mario Franceschi (25.1.1979), après avoir créé aussi, du même auteur, Cérémonie pour un noir assassiné au Théâtre de la Plaine (13.3.1974). Toujours à Paris, il tient le rôle de Robert Ray dans la création en français de La Maison du lac d’Ernest Thomson, que met en scène Raymond Gérôme au Théâtre Montparnasse (9.9.1986). Il joue ensuite dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière avec Michel Galabru, avec qui il crée L’Entourloupe d’Alain Reynaud, qui reste deux ans à l’affiche du Théâtre des Nouveautés. Il produit et joue dans de nombreux spectacles, dont Série blême de Boris Vian au Lucernaire et Le Livre de ma mère d’Albert Cohen qu’il adapte pour la scène, comme le héros de Frédéric Dard San-Antonio, qu’il joue en solo au café d’Edgar mis en scène par →Bernard Haller (19.9.1990).
Auteur: Françoise Dubor
Source:
Dubor, Françoise: Alain Chevallier, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 1, p. 376–377.