Théâtre 2.21, Lausanne VD
Lieu dévolu aux réalisations des compagnies indépendantes de théâtre
Aménagé bénévolement au cours de l’été 1994 dans les anciens Magasins de la Ville de Lausanne, à l’initiative de →Miguel Quebatte et d’Éric Gasser, éclairagiste, le T. concrétise une partie du projet des Magasins de la Culture de →Dominique Meyer. Il tire son nom du numéro de cadastre du bâtiment qui l’abrite. D’abord atelier de construction de décors, puis salle de répétition, le T. ouvre officiellement comme lieu de représentation avec la création de Jardin d’hiver de →René Zahnd (17.1.1995) réalisé par →Gianni Schneider. Dès 1996, la programmation présente près d’une dizaine de productions principalement dramatiques, mais occasionnellement des spectacles musicaux et des concerts de chanson française ou, dès 1999, des chorégraphies légères comme Étrange de →Doris Vuilleumier (2000) ou Shot Put, solo de Jean-Marc Heim (2001). Parmi les metteurs en scène indépendants qui font leurs premières armes au T., notons →Domenico Carli, Mario Bucciarelli, →François Marin, →Benjamin Knobil, →Andrea Novicov, →Geoffrey Dyson, →Georges Brasey ou →Jo Bögli. Espace intime, le T. propose fréquemment des adaptations théâtrales de roman comme L’Homme aux poupées d’après Willy Fruttiger (27.11.1996), Le Poisson-Scorpion d’après Nicolas Bouvier (1999), deux réalisations de Miguel Quebatte, ou encore Pour solde de tout compte d’après Douchka Doumier mis en scène par Georges Brasey (9.10.2001). Le 10 janvier 2003, le T. est partiellement détruit par un incendie, les spectacles programmés sont alors accueillis dans divers espaces lausannois, aménagés pour l’occasion. Rénové, le T. ouvre à nouveau avec la création de Chutes d’anges à Bellevaux de et par →Isabelle Bonillo (10.6.2003), puis le 18 octobre 2003, une deuxième salle est ouverte, consacrée principalement au cabaret, au jazz et à la chanson française. Le T. met à disposition des compagnies indépendantes un atelier de décors et un studio d’enregistrement.
Données techniques
adresse, rue de l’Industrie 10. Espace modulable dont la scène a généralement 9 m. de large, 6 m. 50 de profondeur et une hauteur de 4 m. La jauge est de 60 places, sur quatre gradins.
Auteur: Georges Brasey
Source:
Brasey, Georges: Théâtre 2.21, Lausanne VD, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 3, p. 1915.