Gianni Schneider

Aus Theaterlexikon - CH
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*  16.3.1957 Beringen SH.

S. suit des études de lettres à l’Université de Lausanne, et signe plusieurs réalisations dans un cadre amateur notamment au →Théâtre du Vide-Poche Mademoiselle Julie de Strindberg (1986) et La Pieuvre de Witkiewicz (1987). Il reçoit une carte blanche du →Centre Dramatique de Lausanne pour monter Le Petit Prince d’après Saint-Exupéry (1988), puis réalise de manière professionnelle La Force de l’habitude de Thomas Bernhard à l’→Arsenic (1989) et Une locomotive folle de Witkiewicz à la gare de Sébeillon-Lausanne (1990). Il assiste ensuite →Matthias Langhoff pour Macbeth de Shakespeare au →Théâtre Vidy-Lausanne (1990), et →Maurice Béjart en qualité de dramaturge pour les trois ballets La Tour de Jung, Tod in Wien et Nijinsky, clown de Dieu (1990/91). En 1990, avec huit metteurs en scène indépendants lausannois, il fonde le collectif du Pull off qui partage des locaux de répétition et des bureaux dans les anciens Magasins de la ville, donnant des spectacles collectifs présentés dans le cadre du →Festival de la Cité: Hôtel O (1994) et Les Sept Péchés capitaux (1999) parmi lesquels il crée L’Envie de Christophe Gallaz (2.7.1999). Il monte La Mort du prince d’après Pessoa à Vidy (1992), Le Haut-de-forme d’Eduardo De Filippo à l’Arsenic (1993) et crée Jardin d’hiver de →René Zahnd, en spectacle d’ouverture du →Théâtre 2.21 (17.1.1995). Durant plus de huit mois en 1996, il travaille comme assistant de Giorgio Strehler pour L’Avare de Molière et des reprises du répertoire brechtien. À son retour en Suisse, il inaugure un cycle consacré à la littérature germanique. Il monte ainsi en collaboration dramaturgique avec Olivier Zuchuat Le Cercle de craie caucasien de →Bertolt Brecht (1997), Ciment de Heiner Müller (1998) et Les Brigands de Schiller (2000) à l’Arsenic, ainsi que 33-45, textes de Brecht et Heiner Müller, à Vidy (1997). Dans le cadre du bicentenaire de la révolution vaudoise, il réalise au →Théâtre du Jorat à Mézières À l’ouest des légendes d’→Eugène (23.5.1998). Il fait ensuite un stage comme assistant de Thomas Ostermeier à la Schaubühne de Berlin (2000/01) et met en scène Titus Andronicus de Shakespeare (2001) et Les Trois Sœurs de Tchekhov (2004) à la →Grange de Dorigny puis, à Vidy, Le Nom de Jon Fosse (2002) et Visage de feu de Marius von Mayenburg (2004). En 1990, il a reçu le prix jeunes créateurs de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques.



Auteur: François Marin



Source:

Marin, François: Gianni Schneider, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 3, p. 1621–1622.

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