Geoffrey Dyson

Aus Theaterlexikon - CH
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*  28.2.1955 Melbourne (AUS).

Diplômé de l’École Jacques Lecoq de Paris (1975-77), D. collabore aux travaux d’aménagement du →Théâtre Kléber-Méleau, à Renens (1978/79) et participe à Est-ce que tu m’aimes vraiment de Laing mis en scène par →Philippe Mentha (1979). Au →Théâtre Boulimie, dirigé par →Martine Jeanneret et →Lova Golov­tchiner, il joue dans Les Bâtisseurs d’empire de Boris Vian (1980), Le Gros Oiseau de Jean Bouchaud (1981), plus tard dans Top Dogs d’→Urs Widmer (1998), et pour →Philippe Cohen dans deux de ses créations: Dr Jekill et Lady Hyde (11.11.1988) et La Guerre des burgers (1992). Durant la saison 1982/83, il travaille avec la Melbourne Theatre Company, sous la direction de Bruce Myles dans Stone d’Edward Bond, et celle de Tony Watts dans The Measures Taken (La Décision) de →Bertolt Brecht, puis Striptease de Mrożek. De retour en Suisse en 1984, il écrit et joue Para-chute que met en scène Lintu Jääskaleinen à Yverdon-les-Bains (1985). En collaboration avec →Antoinette Monod, il se consacre à la traduction d’œuvres de dramaturges anglophones, en particulier celles de Steven Berkoff, dont Décadence, Greek et Kvetch sont éditées chez Actes Sud et créées par Jorge Lavelli au Théâtre national de la Colline à Paris (1990-95). Il joue aussi, sous la direction de Jean-Vincent Brisa, dans Kvetch de Berkoff, à Grenoble (1994). Avec Antoinette Monod, il fonde à Lausanne la compagnie →Théâtre Claque en 1989, et poursuit une recherche non dénuée d’humour sur divers sujets touchant au mal-être social. Il adapte ainsi et joue Bouches décousues de Jasmine Dubé, pièce sur l’abus sexuel des mineurs que réalise →Serge Martin à l’Entrepôt 23 du Moulin à danses de Lausanne et qui est présentée ensuite dans les écoles vaudoises (1989-96). Toujours en collaboration avec Antoinette Monod, il traduit Pas de problème de David Holman, spectacle pour enfants sur le déracinement et la xénophobie monté par →Denis Maillefer à l’Entrepôt 23 (1991), puis Qu’est-ce qui cloche chez elle?, monologue de Wendy Harmer sur l’anorexie qu’il traduit et crée en français au →Théâtre Benno Besson (23.2.2000). À Lausanne, il joue dans deux réalisations de Bernard Damien, coproduites avec le Théâtre du Grand-Midi de Bruxelles: Tanzi de Claire Luckham à l’→Arsenic (1993), puis Le pupille veut être tuteur de Peter Handke, à l’Entrepôt 23 (1995). Il est aussi dirigé par Claude Enuset dans Démons de Lars Norén au →Théâtre 2.21, Lausanne VD (1997). Au Café-Théâtre de Lutry, il réalise One Man Berkoff, jouant les cinq personnages de Berkoff en collaboration pour la mise en scène avec Jean-Vincent Brisa (31.3.1998). Au 2.21, il met en scène Les Monologues du vagin d’Eve Ensler (2000-02) et crée en français Sanctuaire de David Williamson (19.5.1998) puis, au Pull off théâtres, Bleu/Orange de Joe Penhall (7.5.2003).



Auteur: François Marin



Source:

Marin, François: Geoffrey Dyson, in: Kotte, Andreas (Ed.): Dictionnaire du théâtre en Suisse, Chronos Verlag Zurich 2005, vol. 1, p. 507–508.